Allaitement au travail
Ressources humaines
20/06/2025

Allaitement au travail

Allaitement au travail : pause, congé ou écartement ? Fais la différence.

Quand une salariée reprend le travail après son accouchement, plusieurs dispositifs existent pour concilier maternité et emploi. Encore faut-il les connaître clairement…

1. La pause d’allaitement (légalement encadrée)

C’est une interruption de travail, rémunérée par la mutualité, pour allaiter ou tirer son lait.

Jusqu’à 9 mois après la naissance.

Durée des pauses :

  • 2 pauses de 30 min/jour si l’employée travaille 7h30 ou plus
  • 1 pause de 30 min/jour si elle travaille entre 4h et 7h30
  • :moneybag: Indemnité : 82 % du salaire brut horaire

Procédure :

  • Informer l’employeur au moins 2 mois à l’avance
  • Fournir une attestation d’allaitement (pédiatre ou consultation nourrisson)
  • Envoyer chaque mois une attestation de perte de salaire à la mutualité

2. Le congé d’allaitement (non prévu légalement)

Il n’existe aucun droit légal au congé d’allaitement.

Mais il peut être mis en place si :

  • L’employeur donne son accord ;
  • Ou une convention collective le prévoit.
  • Il s’agit alors d’un congé sans solde.

3. L’écartement prophylactique pour allaitement (légalement prévu)

Ce congé est prévu si le poste de travail présente un risque pour la santé de la mère ou de son enfant allaité.

C’est le médecin du travail qui décide, selon le Code du bien-être au travail.

Il n’y a pas de possibilité de remplacement de poste.

Valable jusqu’à 5 mois après la naissance

En cas de désaccord, la salariée peut demander une vérification par l’inspection médicale.

Tu es chef d’entreprise ou future maman salariée ? Sais-tu vraiment ce à quoi tu as droit ?

Besoin d’aide ? ALHR fait le nécessaire !